Wednesday, July 28, 2010

Le premier jour...

Au premier jour, il n'y avait rien, pour ne pas dire pas grand chose.
Toujours est-il que ce n'est pas plus mal. Le problème est cependant que l'on a rien sans rien. Ceci est en fait faux, car avec rien aussi, on a rien.
Donc voilà, tout cela nous annonce la couleur: un manque flagrant d'inspiration, mais heureusement autant que d'expirations!
Je me trouve donc devant la peur de tout écrivain, la page blance, et, pour retranscrire tout cela dans une perspective plus moderne, la peur du prompteur clignotant et qui attend que cela se manifeste de l'autre côté du clavier.
C'est plutôt une bonne entrée en matière pour toute personne qui écrit un blog puisque c'est un sentiment qui est très courant et qui traduit peut être un côté intéressant de la chose: quand on a rien à dire, et bien souvent on parle quand même!
Quand on a rien à écrire, et bien souvent on écrit quand même!
Intéressant donc cette nécessité quasi maladive de devoir s'exprimer. "Il faut que ça sorte" nous dit-on.
Serait-ce donc un moyen de se donner l'illusion que l'on existe? Un moyen de se rassurer? Je parle, donc je suis. J'écris donc je suis. Etrange.
Toujours est-il que c'est comme ça, qu'on le veuille ou non et que cela semble être également une raison qui explique l'engouement et le plaisir de se pencher sur les technologies appliquées à la communication, au partage et à la mise en commun d'informations de toutes sortes.
Ainsi, l'on peut rapprocher ce besoin de communication à la pyramide de Maslow, plus que jamais d'actualité et plus que jamais actualisable.
Nous satisfaisons donc nos besoins de sociabilisation et d'appartenance, venant directement après les besoins vitaux (de survie) et de sécurité. Ceci est bien connu et exploité en marketing mais le plus intéressant et que ces besoins sont aussi complètement transposables en ligne, comme si notre existance sur le réseau suscitait des besoins digitaux, prenant naissance et origine dans cette vie, projeté dans un espace digital et quasi immatériel.
Ainsi, en parfaits petits animaux grégaires par nature, nous cherchons le contact, l'appartenance et la reconnaissance de nos pairs dans ce monde virtuel dans lequel nous évoluons de plus en plus.
De ce fait, nous éprouvons, autant que dans le monde réel, des besoins que l'on peut classer hiérarchiquement.
Je vous laisse donc le loisir de profiter de cet article intéressant et vous invite à regarder ici comme l'idée à tourné puisqu'il en était déjà question en 2006!
Comme quoi, on fait souvent du neuf avec du vieux!